Mardi 1 octobre 2 01 /10 /Oct 17:06

Voilà maintenant 1 mois et demi que j’ai commencé à me soumettre à Géraldine et Pierre (bien que celui-ci n’intervienne pour l’instant pas du tout. Petit bilan…

Le premier changement notable par rapport à ma vie d’avant, c’est tout le côté vestimentaire. Au début, l’obligation de porter des jupes, des talons, de la lingerie était une peu fastidieuse pour moi qui me suis toujours habillée en garçon manqué. Je me sentais mal à l’aise dans ces vêtements féminins que je ne pensais pas faits pour moi. Mais ce qui me fait tout doucement changer d’avis, c’est le regard de mon entourage.  Je ne parle évidemment pas de tous ces hommes inconnus que je croise dans la rue et qui lorgnent avec envie mes jambes un peu dénudées ou ma poitrine mise en évidence par un top un peu moulant ou décolleté… Ca ça a encore plutôt tendance à me mettre mal à l’aise car j’ai l’impression qu’ils voient en moi une fille sexuellement facile. Géraldine me dit qu’il ne faut pas que je sois gênée mais au contraire flattée de commencer à devenir objet de convoitise. Je n’en suis pas encore là du tout. Non, ce qui me fait évoluer, c’est plutôt le regard de mon entourage proche. Ma famille d’abord qui a été un peu surprise du changement mais qui n’arrête pas de me complimenter sur ce changement qui me met en valeur disent-ils. Idem pour mon réseau d’amies proches qui trouve que ce style me va très bien. Mais l’avis qui compte beaucoup pour moi c’est celui de ma meilleure amie Caro. C’est une fille super féminine et je sais qu’elle a un regard très affuté et très critique sur le style vestimentaire des autres. Jusqu’alors, elle ne m’a jamais fait de cadeau à ce niveau-là sachant tout à fait me dire que « j’étais habillée comme un sac » quand je poussais le bouchon trop loin. A côté de ça, elle essayait de me guider dans mes choix vestimentaires mais je refusais systématiquement toutes ses propositions. Je m’appuie donc beaucoup sur elle, apprenant jour après jour comment il faut composer les tenues pour être féminine sans être vulgaire. Et Géraldine a totalement validé les choix sur les vêtements que Caro m’a fait acheter.  Du coup je prends un peu confiance en moi au niveau vestimentaire et je commence à prendre plaisir à m’habiller de manière féminine. Il m’arrive encore de temps en temps de porter des pantalons mais ça devient de plus en plus rare d’autant que je n’ai droit qu’à 2 jours par semaine.

Concernant les sous-vêtements, je dois reconnaître que j’ai eu un peu de mal avec les strings au début. Sensation très étrange que celle d’être fesses nues sous la jupe. Mais pas trop le choix puisque Géraldine a interdit la culotte avec les jupes. Donc il faut bien s’y faire.

Avec l’arrivée de l’automne, il a fallu également que je me mette aux collants. Là grosse épreuve pour moi… Limite un traumatisme de petite enfance quand ma mère me faisait porter des collants en coton qui collaient à la peau et surtout quand il fallait tout retirer pour aller faire pipi… Déjà j’ai eu de la chance : l’été tardif m’a permis de repousser l’épreuve à fin septembre. Mais bon, là je n’ai plus trop le choix : entre ça et me geler les fesses, c’est vite vu ! Par contre quelle galère ! Quand une paire me fait 2 jours, je suis contente. Caro me dit que c’est affaire d’habitude… Malgré ses ongles longs, elle réussit à ne pas les filer. Moi, à chaque fois, ils finissent à la poubelle. Je m’aperçois qu’être femme ça ne s’apprend pas du jour au lendemain !

 

Autre gros changement pour moi : la nudité. Dans ma famille, la nudité a toujours été taboue et, même après la douche, on se gardait bien de sortir de la salle de bain en serviette. Donc ça me fait encore très bizarre quand j’arrive chez moi de devoir me dénuder entièrement et surtout de devoir faire les tâches quotidiennes dans la tenue d’Eve. Par contre, je ne sais pas comment je vais faire cet hiver parce que déjà là je rallume un peu le chauffage en soirée pour ne pas avoir trop froid mais quand ça va geler dehors, je ne sais pas si je vais supporter la nudité. J’en parlerai à Géraldine. Sinon, mon stress c’est d’être aperçue par les voisins. Je n’ai plus le droit de baisser les stores donc j’évite scrupuleusement de trop m’approcher des fenêtres. Seulement ce n’est pas simple car il faut bien continuer à vivre normalement.  Un soir de la semaine dernière, j’avais un peu abaissé ma vigilance et la nuit arrivant plus vite, j’ai machinalement allumé la lumière du salon pendant que je passais l’aspirateur, totalement nue évidemment.  Quand je m’en suis aperçue, coup de panique ! J’ai tout éteint et je suis allée vérifier aux fenêtres qu’aucun voisin ne m’observait. Je pense que personne ne m’a vue mais je m’en suis voulu énormément.

 

Mais sans doute le changement le plus radical dans ma nouvelle vie se trouve au niveau de ma libido. Dans notre échange mi-août, Géraldine a clairement expliqué son projet de réveiller ma libido et de, non seulement m’habituer à me masturber régulièrement, mais en plus d’instaurer un genre de besoin sexuel chez moi. Moi qui n’ai jamais été très portée sur la masturbation, j’étais un peu sceptique sur le fait qu’elle puisse me rendre dépendante au sexe de cette façon. Et bien j’étais pleine de désillusions !

J’ai donc pris l’habitude de me masturber tous les soirs en me couchant. Au début, c’était purement mécanique et ça ne m’apportait pas grand-chose. Puis, insidieusement, j’ai commencé à ressentir du plaisir, voire même, mais sans le conscientiser à ce moment là, à attendre le coucher avec gourmandise.  Puis est venue la consigne de me faire jouir un jour sur trois. Au début, les jours sans orgasme, ça restait superficiel.  Mais soir après soir, semaine après semaine, je prenais goût à ces plaisirs solitaires. Je commençais à attendre l’orgasme avec non plus gourmandise mais réelle envie. Le déclic a eu lieu un soir où j’ai regardé à la télé un film avec une scène un peu torride entre 2 amants. Auparavant, j’aurais carrément zappé. Ca m’aurait mise trop mal à l’aise. Mais ce soir là, j’ai senti une boule de chaleur m’envahir le bas-ventre et le désir s’installer. C’était le second soir sans orgasme puisque j’avais joui 2 jours auparavant.  J’en ai totalement honte, mais le temps que je conscientise de mon état, j’avais déjà le sexe tout humide… Par amour propre, je n’ai pas voulu me laisser aller à la pulsion qui aurait consisté à me caresser sur l’instant. Seulement, tout ça m’a omnibulée tout le reste de la soirée et au lieu de calmer mon excitation, cette attente n’a fait que l’attiser. Quand enfin je me suis couchée, j’avais le sexe cramoisi ! Je ne m’étais encore jamais sentie dans cet état. J’ai donc commencé à me masturber lentement car je sentais qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que je jouisse. Je rejouais la scène d’amour dans ma tête, m’imaginant à la place de la jeune femme. Il fallait que je tienne 15mn et pourtant, au bout de 5 j’étais déjà au bord de l’explosion. Il m’a fallu un effort surhumain pour tenir 10mn supplémentaires sans jouir. Mais le pire était à venir car en effet, quand les 15mn ont été écoulées, il a bien fallu arrêter la masturbation. Je n’avais pas le droit à l’orgasme ce soir là. Et bien là, j’ai réellement compris ce que Géraldine avait voulu dire quand elle avait parlé de « sentiment de frustration ». C’est une véritable torture psychologique (et physique) de devoir se priver de l’orgasme libérateur quand on est dans cet état d’excitation avancée. Je n’avais encore jamais connu ce sentiment. Mais le pire c’est que la nuit n’a rien arrangé. J’ai eu beau essayer de me calmer, de penser à autre chose, l’image de ce couple faisait l’amour revenait inexorablement me hanter et relancer mon désir. Le lendemain même chose. Difficile de se concentrer au boulot. Mon esprit partait à vagabonder sur des pensées érotiques. Bizarrement, je me suis couchée très tôt le soir ! Quant à l’orgasme : il a été d’une intensité que je n’avais encore jamais ressenti.

Cette mésaventure a donc été le déclic. D’une part, j’ai découvert que mes besoins sexuels n’avaient déjà plus rien à voir avec le temps avant ma soumission. D’autre part, j’ai aussi compris que je ne les maitrisais plus vraiment puisque c’était ma Maîtresse qui avait induit ce changement et qui me dictait quand je pouvais ou pas les satisfaire.  J’ai alors conscientisé mon état de soumise et au lieu de me faire peur, ça m’a renforcé dans mon choix.

Sentiment important également car à partir de là, je n’ai plus jamais abordé les masturbations quotidiennes de la même façon. Chaque caresse sur mon sexe est alors devenue un cadeau à mes Maîtres. Et rien que le fait d’y penser suffit à m’exciter. L’inconvénient, c’est que maintenant, c’est de plus en plus souvent que je me retrouve dans l’état de l’autre soir et que je finis très frustrée. Et cercle vicieux : plus je me sens frustrée, plus je me sens soumise ! Géraldine est vraiment diabolique car par cette consigne qui n’y paraissait rien, elle est réellement en train de m’emmener sur la pente de la soumission.

 

Voilà comment de fille sage et prude, je suis en train de devenir une femme soumise et heureuse de l’être. J’ai à la fois hâte et un peu peur de la suite mais je l’attends avec sérénité car je sens que je suis dans la bonne direction. Aventure à suivre !

Par Céline
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  • : Je m’appelle Céline. J’ai 21 ans. Il y a quelques mois, j'étais encore une jeune femme sage à la vie sans histoire. Ce blog est le journal intime de mon cheminement vers la soumission.
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