Le journal très intime de Soumise Céline

Ce matin au boulot je n’ai été bonne à rien. Je ne pensais qu’à mon rendez-vous avec Géraldine et Pierre de ce midi. Je me demandais bien comment allait se passer ce premier chat de soumise, ce qu’ils allaient me demander…

13h56 : le pseudo de Géraldine apparait enfin dans la liste. Je m’empresse de lui envoyer un message.

Céline : Bonjour Géraldine.

Géraldine : Bonjour Céline. A partir d’aujourd’hui tu dois m’appeler « Maîtresse » et me vouvoyer. Idem pour Pierre qui est à côté de moi

C : Je ferai comme vous voudrez. Bonjour Maître.

Pierre : Bonjour Céline. Aujourd’hui je suis présent mais n’interviendrai que très peu dans le chat. J’ai besoin de te connaître plus.

C : Comme vous voudrez Maître.

M : Tu devras retranscrire l’intégralité de ce chat dans ton journal.

C : d’accord.

M : Tu dois dire : « bien Maîtresse ».

C : Bien Maîtresse.

M : Avec Pierre, il faut que nous établissions un programme d’évolution pour toi. Je sais que tu es totalement novice et nous ne pouvons pas te demander directement les mêmes choses qu’à une soumise expérimentée. En outre, tout cela doit être suffisamment progressif pour que ton entourage ne s’étonne pas des changements.

C : Voire qu’il ne s’en aperçoive pas…

M : Ca, Céline, nous allons être clairs. Il n’est pas possible que tu nous demandes de faire de toi une soumise sans que personne ne s’aperçoive de rien. Ils ne sauront pas forcément que tu es soumise mais ils percevront obligatoirement une évolution de ta personnalité et de tes habitudes. Nous pouvons être suffisamment discrets pour qu’ils croient que ces changements viennent de toi, mais te promettre qu’ils ne les verront pas relève de l’impossible. Nous l’avions clairement écrit dans le contrat. Tu ne peux plus faire machine arrière maintenant.

C : Bon… Mais je compte sur vous pour que ce soit le plus discret possible.

M : Compte sur nous. Justement, comme je te le disais, il nous faut beaucoup de détails sur ta vie. Je vais donc te poser beaucoup de questions aujourd’hui. Réponds-y avec la plus grande franchise et sans rien omettre. Commençant à te connaître, je suis sûre que certaines questions vont probablement te mettre mal à l’aise. Accepte le fait que tu n’as plus le droit à aucune pudeur avec nous. Est-ce bien clair ?

C : Oui Maîtresse. Je vous écoute.

M : Nous allons commencer gentiment. Décris-moi d’abord tes habitudes vestimentaires, ton style, tes goûts. Commençons quand tu es chez toi par exemple le week-end et que tu n’as pas prévu de sortir ou en vacances.

C : Quand je suis chez moi, je suis souvent habillée assez cool. Je ne suis pas fana des vêtements compliqués. Je porte essentiellement des jeans (pas trop serrés) ou des pantalons assez amples. Idem pour le haut : c’est souvent tee-shirts et pull amples.

M : Peux-tu me rappeler ta taille et ton poids ?

C : Je pèse 56 kg pour 1m69.

M : Tu es donc assez mince et élancée. Je pense que tu dois donc être assez jolie fille qu’en penses-tu ?

C : Personnellement je ne me trouve pas particulièrement jolie.

M : Au collège, tu faisais partie des « boudins de la classe » ou tu étais plutôt le genre de filles à être convoitée ? N’oublie pas que ton contrat t’oblige à être sincère, y compris avec toi-même.

C : En étant honnête, je ne peux pas dire que je faisais partie des boudins…

M : Tu avais toujours plusieurs garçons à te tourner autour…

C : C’est vrai que je plaisais aux garçons… Mais je ne sais pas ce qui les attirait en moi parce que je ne faisais rien pour me mettre en valeur. Bien au contraire.

M : Tu t’habillais comment au collège ? Tu te maquillais ?

C : Non. J’étais toujours habillée très cool. Pas de maquillage non plus. Comme je te le disais ça m’emmerdait tous ces garçons autour de moi donc je ne faisais rien pour les attirer.

M : N’oublie pas de me vouvoyer.  Donc si je résume, tu ne faisais rien pour te mettre en valeur et malgré cela tu plaisais aux garçons. C’est donc que tu devais être assez jolie fille non ?

C : Je vous concède que c’est ce qu’on disait de moi. Mais moi je ne le trouvais pas.

M : Et maintenant ? Tu es hôtesse d’accueil non ? Je crois qu’on met rarement des boudins à ces postes là…

C : Bon je ne vais pas cracher dans la soupe. Je vous accorde que la nature n’a pas été trop dure avec moi sur le plan physique mais je n’arrive pas à me considérer comme une jolie fille.

M : Donc tu es d’accord avec moi sur le fait que cette image que tu as de toi, c’est plus un complexe personnel qu’une réalité physique ? N’oublie pas ton engagement de sincérité…

C : Je ne peux pas le nier.

M : Bien ! On progresse. Donc pour en revenir à tes habitudes vestimentaires chez toi, si tu t’habilles ample et cool c’est parce que pour l’instant tu n’acceptes pas ton corps. Ce n’est pas pour masquer un corps disgracieux ?

C : Ce n’est pas faux. J’ai toujours été une fille timide et introvertie et quand à l’adolescence mon corps a commencé à se féminiser, je me suis rendue compte que cela attirait l’attention sur moi. Ca me mettait très mal à l’aise et j’ai pris l’habitude de m’habiller de telle sorte que les vêtements masquent cette féminité.

M : Tu as beaucoup de poitrine ?

C : Je porte du 95C.

M : Oui, tu as donc une poitrine voluptueuse mais sans excès. Plutôt tombante ? Plutôt ferme ? Seins ronds, en poire ? Tes tétons ? Tes aréoles ?

C : Ca me gêne un peu de parler de tout ça…

M : N’oublie pas ton contrat.

C : Bon. Je peux dire que j’ai une poitrine assez ferme c’est vrai. Mes seins sont assez ronds avec des aréoles étroites pas trop foncées. Par contre, j’ai des tétons assez prononcés ce qui me gêne parfois en maillot de bain car ils ont tendance à pointer facilement sous le tissu.

M : Intéressant pour la suite… Tes fesses ?

C : En général mes précédents petits copains adoraient mes fesses et ma chute de reins mais moi je les trouve un peu trop prononcées.

M : Oui, tout cela confirme donc que tu es plutôt jolie fille.

C : Si vous le dites…

M : Revenons-en à tes habitudes vestimentaires. Au boulot, comment t’habilles-tu ? Quand tu sors ?

C : Au boulot, du fait de mon poste, j’ai obligation d’être habillée assez classe. Je porte donc pantalons de tailleur et chemisiers. Quand je sors, je choisis souvent des pantalons un peu classe avec des chemisiers.

M : Tu ne portes jamais ni jupe, ni robe ?

C : Très très très rarement. J’en ai 2 dans ma penderie mais je ne les sors quasiment jamais. Il faut mettre des collants, assortir les chaussures… Tout ça est trop compliqué pour moi.

M : Pour le haut, je suppose que tu ne portes pas de décolleté ou de top près du corps.

C : Non c’est vrai…

M : Parlons lingerie maintenant. Que portes-tu habituellement ?

C : Je dois reconnaître que je ne suis pas trop portée non plus sur la lingerie affriolante. Ce que je porte est on ne peut plus classique.

M : Jamais de string évidemment ?

C : Non.

M : Si on continue, je suppose qu’au niveau des chaussures, tu es très classique. Tu ne portes sans doute pas de talons non plus ?

C : C’est vrai.

M : Je commence à cerner un peu ton style. En fait tu es une fille assez jolie mais qui ne se met jamais en valeur. Tu n’es jamais habillée féminine et encore moins sexy. Vrai ?

C : C’est vrai.

M : Tu as conscience que nous avons déjà beaucoup de travail au niveau vestimentaire ? Une soumise doit être féminine et désirable. Il va falloir t’habituer à porter jupes et robes.

C : Ca va être dur pour moi de m’habiller plus féminine. Je n’assume pas mon corps de femme. Et puis un joli pantalon peut être féminin…

M : Je te l’accorde mais outre le côté esthétique, la jupe dénude tes jambes. De plus, symboliquement, la jupe rend ton sexe plus accessible. Et la tenue d’une soumise doit toujours induire qu’elle est disponible sexuellement parlant.

C : Mais je ne vais quand même pas coucher avec le premier venu !

M : Non bien sûr. En tout cas pas dans l’immédiat. J’ai bien parlé de symbole : tu dois induire cela chez les hommes que tu croises. Ca ne veut pas dire que tu leur accordes le droit de te toucher.  Idem pour le haut : il doit mettre en valeur tes formes en en dévoilant juste assez mais jamais trop.

C :Ca ne va pas être facile.

M : Justement : autant t’y préparer psychologiquement. D’ici peu de temps tu ne porteras plus jamais ni pantalon, ni vêtement ample. Tu ne portes jamais de talon non plus je suppose ? Tu es plutôt ballerines et converses je suppose ?

C : En effet…

M : Là aussi il va falloir y remédier. Tu as un appareil photo numérique ?

C : Oui…

M : Je vais te donner une première consigne : ça risque de te prendre un peu de temps mais je vais te demander de me faire un inventaire photo de toute ta garde-robe. J’ai besoin de me rendre compte de ton style.

C : Je dois me prendre en photo avec tous mes vêtements ?

M : Non. Tu prends juste en photo chaque vêtement en gros plan. Y compris chaussures et sous-vêtements. Quand tu as fini, tu postes tout sur le cloud. Nous regarderons avec Pierre et te dirons ce que tu as le droit de mettre et ce que tu ne mettras plus. Ce que tu n’auras plus le droit de mettre, tu en feras un colis que tu déposeras dans un relais. Nous complèterons ensuite ta garde-robe.

C : Bien Maîtresse.

M : Parlons sexe maintenant. Tu te masturbes souvent ?

C : Euh… pas souvent…

M : C’est à dire ?

C : Je n’ai pas un gros appétit sexuel. Une à 2 fois par mois maxi.

M : En effet…Mais tu aimes ça jouir ?

C : Oui quand même !

M : Tu as eu des copains. Les positions que vous pratiquiez ?

C : J’ai toujours été très classique : missionnaire la plupart du temps. Très rarement la levrette.

M : Clitoridienne ? Vaginale ?

C : Clitoridienne.

M : Tu pratiques la fellation ?

C : Non. Ca me dégoute d’imaginer les sécrétions dans ma bouche.

M : La sodomie non plus je suppose ?

C : Non !

M : Des relations lesbiennes ?

C : Non plus.

M : Bon, nous allons avoir du boulot sur le plan sexuel aussi. Nous allons en rester là pour aujourd’hui. L’heure tourne et il va falloir bientôt que tu retournes au boulot. Avec Pierre, nous en savons un peu plus sur toi maintenant. Nous allons réfléchir à tout cela et t’envoyer rapidement de premières consignes. Surveille ta messagerie et en attendant fais l’inventaire que je t’ai demandé. C’est bien compris.

C : Oui Maîtresse.

M : Alors à bientôt.

C : A bientôt Maitresse.