Rendez-vous demain après-midi 14h sur notre chat habituel. Pierre sera avec moi. Pour commencer ta soumission, nous devons avoir plus de détails sur tes habitudes. Prépare-toi à devoir t’ouvrir à nous en mettant de côté toute pudeur.
MG
Enfin des nouvelles. Je ne tenais plus. J’ai hâte d’être à demain.
Presqu'une semaine que je n’ai plus de nouvelle de Géraldine. Cela me laisse une sensation assez étrange. D’un côté, je ressasse mon engagement et je me demande si j’ai vraiment bien fait de signer ce contrat. Le stress monte en me demandant ce que vont bien pouvoir m’imposer Géraldine et Pierre. De l’autre, je ressens comme une sorte d’excitation à l’idée de réellement commencer cette soumission. J’en suis d’ailleurs assez honteuse.
Bonjour Céline,
Je viens de recevoir ton contrat. Je suis heureuse que tu assumes enfin ton besoin de soumission. Je ne doute pas que tu vas énormément t’épanouir dans cette relation. Pierre et moi avons de l’expérience et nous saurons te guider sur le long chemin qui t’attend désormais.
Nous te laissons encore quelques jours de liberté et lors de notre prochain mail, tu auras nos premières consignes.
Commence par contre à tenir à jour ton journal. Tu devras y décrire ta vie de soumise bien sûr, mais également y faire part de tous tes états d’âme.
MG
Ce contrat engage Céline d’un côté et Géraldine et Pierre de l’autre. Il n’est pas limité dans le temps mais l’une ou l’autre des parties pourront le rompre à tout moment à condition d’en informer clairement la seconde partie.
Il deviendra caduc d’office au bout de 3 « refus catégoriques » de la soumise (voir plus loin).
Par ce contrat, Céline s’engage à devenir la soumise totale de Géraldine et Pierre qui deviennent ses Maîtres.
Elle le signe en pleine conscience sans contrainte d’aucune forme.
Les conditions posées par la soumise sont les suivantes :
- Anonymat total. La soumise souhaite pour l’instant que cette soumission se fasse uniquement par Internet. Cela implique un contrat de confiance total entre les Maître et la soumise. Si les Maîtres en venait à découvrir que Céline leur ment ou leur omet certaines choses, ce contrat deviendra caduc immédiatement.
- Cette soumission ne devra à aucun moment remettre en cause la position sociale et l’image de la soumise auprès de son entourage proche et professionnel.
Les Maîtres tiennent tout de même à prévenir la soumise de l’inévitable transformation que cette soumission entrainera sur elle mais s’engagent à tout faire pour que ces changements se fassent avec une progressivité qui permette à son entourage de prendre ça pour une évolution naturelle de la personnalité de Céline.
- Les demande des Maîtres vis-à-vis de la soumise ne devront jamais la mettre dans une position d’illégalité.
- Les demandes de Maîtres vis-à-vis de la soumise ne devront pas mettre en péril ni sa vie ni sa santé.
Les Maîtres acceptent sans réserve ces conditions.
L’objet de ce contrat est une soumission « soft » basée sur l’acceptation de contraintes et d’obligations et sur le renoncement de la soumise. La subtilité sera le maître mot et la brutalité pure sera refusée.
Les obligations de la soumise :
Ordres et consignes :
La soumise recevra régulièrement ses consignes sur son adresse mail de soumise. Elle s’engage à exécuter sans discuter, avec bonne foi et le plus parfaitement possible les ordres et consignes qui lui seront donnés par ses Maîtres. En cas d’impossibilité matérielle d’exécuter une consigne, elle en informera au plus vite ses Maîtres.
En cas de manquement à une règle, elle avouera sa faute au plus vite.
Vie quotidienne :
La soumise accepte que l’intégralité de sa vie quotidienne puisse être régentée par ses Maîtres.
Elle accepte de fait que ses habitudes et actes quotidiens puissent être adaptés aux désirs de ses Maîtres.
Elle s’engage à tenir informés ses Maîtres du moindre élément de sa vie qui pourrait avoir des conséquences sur le suivi de sa soumission.
Elle anticipe et informe ses Maîtres de la date prévisible de ses règles, de leur survenue et de leur fin.
Elle renonce à toute forme de pudeur vis-à-vis de ses Maîtres.
Corps de la soumise :
La soumise accepte que ses Maîtres puissent disposer et user de son corps comme bon leur semble, sans qu’elle puisse émettre un avis sur ce point.
La seule réserve à cette règle est que les Maîtres soient respectueux de ce corps comme ils le seraient du leur.
Apparence physique :
L’apparence physique de la soumise devra évoluer progressivement pour s’adapter à sa condition de soumise.
Une soumise doit être féminine et désirable mais jamais vulgaire. Les Maîtres imposeront donc petit à petit les changements vestimentaires, la coiffure, le maquillage, l’hygiène corporelle nécessaires pour atteindre cet objectif.
La soumise s’engage à modifier son apparence physique et son style vestimentaire en fonction des consignes de ses Maîtres.
Aucune modification corporelle irréversible ne sera imposée (tatouages, etc…)
Sexualité :
La soumise accepte que sa sexualité soit entièrement régentée par ses Maîtres. Ceux-ci lui indiqueront régulièrement ce qu’elle a le droit de faire et de ne pas faire dans ce domaine.
A partir d’aujourd’hui, elle n’aura plus aucun rapport sexuel qui n’ait été préalablement autorisé par ses Maîtres.
Elle renonce également à la possibilité de se masturber ou de se donner du plaisir personnel par quelque forme que ce soit, sauf si celui-ci a été explicitement demandé par les Maîtres.
Elle garde par contre entièrement le droit de ressentir de l’excitation dans les différentes situations qu’elle rencontrera mais ne devra jamais céder à la tentation que cette excitation engendrera.
Elle accepte enfin l’idée qu’elle doive développer son champ de pratiques sexuelles.
Journal de bord :
La soumise tiendra régulièrement un journal de bord de sa soumission. Celui-ci sera informatisé afin que ses Maîtres puissent y accéder quand ils le souhaitent. Certaines parties de ce journal seront publiées par l’intermédiaire d’un blog que la soumise tiendra à jour.
Droit au « refus catégorique » :
Au cas où une consigne lui paraîtrait totalement inaccessible, la soumise dispose d’un « droit de refus catégorique ». Si elle l’invoque, ses Maîtres ne pourront pas maintenir leur demande. Par contre, au bout de 3 refus catégoriques, le contrat de soumission deviendra caduc d’office.
Sanction :
En cas de manquement à une consigne, la soumise sait qu’une sanction lui sera imposée par ses Maîtres.
Cette sanction choisie par les Maîtres sera toujours subtile et jamais basée sur de la violence.
Moi Céline, j’accepte sans réserve toutes ces obligations et déclare me soumettre en pleine conscience et de mon plein gré à Maîtres Géraldine et Pierre.
Ca y est… J’ai accepté le contrat… Je ne sais même pas trop moi-même pourquoi j’ai fait ça. Moi une fille si sage, si dans la norme auparavant…
Tout a commencé il y a 10 mois. Je venais de trouver un boulot d’hôtesse d’accueil à temps partiel avec évidemment des horaires très ingrats : 8h30-13h00 puis 16h30-19h00. Le temps du trajet aller-retour le midi pour rentrer chez moi et de manger, il me restait 1h30 à tuer. 1h30, c’est long et à la fois c’est trop court pour vraiment prévoir grand-chose. Du coup j’ai commencé à trainer sur Internet et à discuter sur les réseaux sociaux. J’y ai fait la connaissance de Géraldine, femme d’une quarantaine d’année, mariée, au foyer, qui elle-même occupait ses après-midi de cette façon. Pourquoi avons-nous sympathisé ? Je serais incapable de le dire. Toujours est-il que nous avons pris l’habitude de nous retrouver sur Internet pour discuter. Comme toute relation naissante, les premiers sujets ont été des plus banals et communs. Puis les semaines passant, la confiance s’est installée et nous nous sommes ouvertes l’une à l’autre sur des choses plus intimes.
Je suis d’un naturel très pudique et assez réservée. Tout ce qui a trait au corps et qui plus est à la sexualité est de l’ordre du tabou. Même avec mes divers petits copains, ça a toujours été compliqué d’aborder ces sujets là. Culture familiale et surtout gros manque de confiance en moi. Pourtant je dois bien reconnaître que la nature n’a pas été ingrate avec moi et que ce n’est sans doute pas pour rien qu’on m’a recrutée comme hôtesse d’accueil dans cette boite… D’un point de vue purement intellectuel, je le sais mais ça n’empêche que je n’arrive pas à assumer cette féminité. Un psychologue chevronné y trouverait certainement une forme de refoulement de mon enfance mais ce n’est pas le sujet de ce blog.
Bref, je ne sais pas comment Géraldine a fait pour en venir sur ce sujet de discussion, mais nous avons fini par y arriver. Peut-être l’écran que représente Internet me donnait-il une impression de sécurité et d’anonymat… Je vous passe les détails de plusieurs semaines d’échanges progressifs sur le sujet pour en arriver directement à ce que j’appellerais maintenant la période de la prise de conscience. Cela faisait déjà plusieurs jours que Géraldine s’était ouverte à moi sur une orientation spéciale qu’avait prise sa sexualité avec Pierre son mari depuis quelques années. Ils étaient portés sur le SM « soft ». Je dois avouer ma naïveté et ma méconnaissance de la variété des pratiques sexuelles. Au début, « SM » ne voulait pas dire grand-chose pour moi. Je n’ai évidemment pas osé le dire à Géraldine et, pour ne pas passer pour une gourde, je suis allé trainer sur Internet pour en savoir plus. Là je n’ai pas été déçue !
Les sites et les images crues ne manquent pas et la première découverte a été rude. J’ai éteint l’ordinateur choquée et dégoûtée de ce que j’avais vu. Mais la lente drogue avait commencé à circuler dans mes veines et la curiosité n’a pas tardé à me pousser à retourner voir sur Internet pour en savoir plus. Parallèlement, les discussions avec Géraldine sur le sujet devenaient de plus en plus fréquentes car je crois qu’elle sentait ma curiosité là-dessus. J’ai appris avec elle la différence entre le « SM hard » qu’on peut voir sur Internet où des femmes sont fouettées brutalement et le SM soft qu’elle pratiquait avec son mari, plus empreint de soumission psychologique que de violence physique. Petit à petit, je prenais conscience qu’il me manquait quelque chose depuis très longtemps, peut-être même depuis que j’étais femme. Cette sensation très fugace au début s’est clairement installée au fur et mesure des semaines jusqu’à devenir plus qu’envahissante. Parallèlement, je commençais à penser de plus en plus souvent aux images de femmes soumises que je voyais sur Internet mais ça évidemment je ne l’assumais pas encore.
La prise de conscience a eu lieu quand je suis tombée sur le blog d’une femme soumise qui racontait son cheminement. Contrairement à tous ces blogs qui ne sont que des accumulations de photos et récits pornos, elle témoignait aussi sur le cheminement psychologique qui l’avait conduit à se soumettre à son mari. Le choc a été rude de me rendre compte que je me projetais totalement dans son histoire. Bien entendu, au début, je me suis nié à moi-même cette évidence. Et puis, petit à petit ça n’a plus été possible de me voiler la face : il manquait quelque chose de fondamental à ma vie. Et ce quelque chose était le besoin intrinsèque de me sentir guidée, cadrée, dirigée… soumise… Il y avait du chemin à faire avec moi. J’étais totalement mijaurée sur le plan sexuel et il fallait une personne d’expérience pour me prendre en main de A à Z. Vous l’avez compris, cette personne était Géraldine. Bon, je crois que ce n’était pas si innocemment que ça qu’elle s’était ouverte à moi sur le sujet quelques mois plus tôt. Géraldine est une excellente psychologue et elle avait du cerner très vite que j’avais ce besoin enfoui au fond de moi.
Voilà comment on arrive à ce contrat… Cela fait 3 semaines qu’elle me l’a laissé en lecture… 3 semaines que je pèse le pour, le contre. 3 semaines également que j’essaye d’imaginer les conséquences inévitables sur ma vie future. Et puis un jour il faut bien se décider ! La raison n’a plus la main dans cette affaire là. Depuis que j’ai conscientisé ce manque profond au fond de moi, je sais que cette issue est inexorable. Je dois me soumettre. Je ne pourrai plus avancer dans la vie en continuant de feindre d’ignorer cette facette enfouie de ma personnalité. Je dois donc signer ce contrat même si c’est la peur au ventre que je le fais…
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